Vous souhaitez faire un bilan de compétences ? Vous êtes au chômage partiel ? C’est maintenant !
En effet, les formations professionnelles des salariés en chômage partiel sont intégralement prises en charge par l’État, sans entamer leur compte personnel de formation (CPF).
Un dispositif de soutien et de relance
Depuis le 14 avril 2020, un salarié au chômage partiel peut suivre une formation professionnelle à distance, et donc réaliser son bilan de compétences, ou une action de VAE, sans devoir mobiliser son compte personnel de formation (CPF).
L’État prend intégralement en charge les coûts pédagogiques via le Fonds national de l’emploi (FNE).
Le délai de prise en charge à 100% auparavant fixé jusqu’au 30 septembre 2020 a été prolongé jusqu’au 31 octobre 2020, puis jusqu’au 31 décembre 2020.
Il a été reconduit dès janvier 2021 dans le cadre du plan ‘France Relance’, avec effet rétroactif pour les dossiers éligibles déposés depuis cette date.
Le dispositif dépasse le cadre de l’Activité Partielle (AP) ou l’Activité Partielle de Longue Durée (APLD) et concerne également les entreprises en difficulté du fait de la crise sanitaire (baisse d’activité, réorganisation, mutation caractérisée…).
Comment faire ?
Les salariés de ces entreprises sont tous concernés, qu’ils soient eux-mêmes placés en activité partielle ou non. Les formations peuvent donc associer salariés placés en activité partielle et ceux qui ne le sont pas. Les salariés en contrat d’apprentissage ou contrat de professionnalisation ne peuvent pas bénéficier de ce dispositif.
L’accès au dispositif a été simplifié.
La demande de subvention FNE-formation doit être adressée par l’entreprise à son OPCO.
La prise en charge varie en fonction de la taille de l’entreprise et de sa situation (AP, APLD, difficulté). Elle est de 100% pour une entreprise de moins de 300 salariés.
Dans les faits, les formations et bilans de compétences réalisés à distance sont à privilégier.
L’employeur s’engage à maintenir le salarié dans l’emploi pendant toute la durée de la formation. Pour les salariés placés en AP/APLD, lorsque la formation se déroule durant le temps d’inactivité du salarié, l’entreprise doit recueillir son accord.